mercredi 5 octobre 2016

Pourquoi «Lettres du front»?

Mon premier blogue, lancé en 2011, me donnait ces derniers jours des maux de tête, Twitter semblant y voir - pour je ne sais quelle raison - un risque de sécurité pour les usagers. Je n'en crois rien, mais le fait demeure que plus d'un internaute l'a évité, craignant sans doute l'apparition d'un virus ou de quelque autre infection informatique… Enfin, la meilleure solution, me semble-t-il, est de créer une deuxième adresse dans la blogosphère…

Alors voilà! Et tant qu'à y être, pourquoi pas un titre un peu plus original que «Pierre Allard, le blogue»? Au début, en 2011, j'avais eu l'idée de l'intituler «Crier dans le désert», tellement j'étais habitué - depuis la fin de mon adolescence - à combattre sans trop de succès pour des causes que j'estimais pourtant justes et nobles… l'amour, la langue française, la justice sociale, l'égalité de tous les humains, la fraternité, la création d'un pays à notre image…

N'ayant aucun antécédent comme blogueur, et conscient que l'expérience pourrait être de très courte durée, j'ai finalement opté pour un titre plate… et misé sur le mérite du contenu… En date d'octobre 2016, j'ai signé plus de 500 textes de blogue, et rejoint des dizaines de milliers de lecteurs et lectrices depuis cinq ans.

Que mes textes soient populaires ou pas importe peu… À un correspondant qui me disait marginal dans les circuits Twitter et Facebook, j'avais répondu que je tenais plus à écrire, à m'exprimer, qu'à être lu…

Ayant jeté un long regard sur ce que j'ai pondu, tant à l'époque où j'étais éditorialiste au quotidien Le Droit qu'après (c.-à-d. depuis juin 2014), et passé en revue mes principaux secteurs d'intérêt, je propose donc de donner à ce nouveau blogue le titre «Lettres du front»…

J'ai sans doute été influencé par ma lecture toute récente de Lettres de mon phare, d'Antonine Maillet, un livre délicieux, dont j'ai aimé le titre.

Mais j'ai souvent l'impression, de mon avant-poste de Gatineau, sur les rives de l'Outaouais, presque à vue de mon ancien quartier franco-ontarien d'Ottawa, de scruter d'un oeil à la fois critique et engagé les horizons québécois et franco-canadiens - passés, présents et futurs.

De grands combats s'y déroulent depuis plus de 250 ans, des combats dont l'enjeu restera toujours notre survie collective comme peuple, comme nation. Et j'ai la conviction d'occuper un poste d'observation et d'intervention situé tout près du front…

Avec un bagage de plus de 40 ans de journalisme, comme reporter, comme éditorialiste, comme gestionnaire, j'utilise les techniques apprises pour écrire ce que je vois, ce que je pense, et le communiquer par les moyens qu'offrent aujourd'hui les réseaux sociaux.

J'entretiens ainsi une forme de correspondance avec mes concitoyens et concitoyennes du Québec, mais aussi avec mes frères et soeurs francophones de l'Ontario, de l'Ouest et de l'Acadie.

Mes textes seront en quelque sorte des lettres que je leur adresse, de mon «repaire» assez particulier, tout juste en terre québécoise, mon fleurdelisé flottant dans l'ombre du Parlement canadien.

Mes lettres du front...

2 commentaires:

  1. Lettres du front. Parce qu'on est en guerre. Certains s'en rendent compte, trop dorment au gaz. Au pire, on mourra au combat mais dans l'honneur.

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    1. Bravo ! Bravo ! Bravo ! à vous deux. Il faudrait que plusieurs autres participent à cet échange. Souhaitons nous le. Lettres du front, je vais être un lecteur assidu et, quelquefois, y mettre mon grain de sel. Il ne faut pas lâcher, la résistance peut nous apporter des surprises.

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